Ala veille de la PremiĂšre Guerre mondiale, Louis Lambert, jeune professeur de lettres, fait la connaissance de son Ă©crivain prĂ©fĂ©rĂ© Rudyard Kipling, dont il rĂȘve de traduire le poĂšme Tu seras un homme mon fils. Une amitiĂ© inattendue dĂ©bute entre les deux hommes, rapidement assombrie par le dĂ©cĂšs de John, le fils de Kipling qui meurt dans les tranchĂ©es.
Situ peux voir dĂ©truit lâouvrage de ta vie Et sans dire un seul mot te mettre Ă rebĂątir, Ou perdre en un seul coup le gain de cent - Topic Tu seras un
Tu seras un homme, mon fils" Si tu peux voir dĂ©truit l'ouvrage de ta vie . Et sans un seul mot te mettre Ă rebĂątir. Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties. Sans un geste et sans un soupir, Si tu peux ĂȘtre amant sans ĂȘtre fou d'amour; Si tu peux ĂȘtre fort sans cesser d'ĂȘtre tendre. Et te sentant haĂŻ sans haĂŻr Ă ton tour,
Tuseras un homme mon fils (ou Si) est la version française du poĂšme trĂšs cĂ©lĂšbre If de Rudyard Kipling Ă©crit en 1895 et publiĂ© dans Rewards and Fairies (1910). Le poĂšme a Ă©tĂ© inspirĂ© par le raid Jameson, une tentative de coup dâĂ©tat de l'administrateur colonial britannique Jameson contre la RĂ©publique sud-africaine.
tuseras un homme, mon fils Ă imprimer; 09 Nov November 9, 2021. tu seras un homme, mon fils Ă imprimer. By exercice fessier musculation Comments Off on tu seras un homme, mon fils Ă imprimer
Dá»ch VỄ Há» Trợ Vay Tiá»n Nhanh 1s. Rudyard Kipling NĂ© Ă Bombay, Rudyard Kipling sera toute sa vie tiraillĂ© entre deux identitĂ©s celle de son enfance indienne et celle de son douloureux dĂ©part pour l'Angleterre. Cette nostalgie sera pourtant ... [+] Si tu peux voir dĂ©truit lâouvrage de ta vie Et sans dire un seul mot te mettre Ă rebĂątir, Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties Sans un geste et sans un soupir ;Si tu peux ĂȘtre amant sans ĂȘtre fou dâamour, Si tu peux ĂȘtre fort sans cesser dâĂȘtre tendre, Et, te sentant haĂŻ, sans haĂŻr Ă ton tour, Pourtant lutter et te dĂ©fendre ;Si tu peux supporter dâentendre tes paroles Travesties par des gueux pour exciter des sots, Et dâentendre mentir sur toi leurs bouches folles Sans mentir toi-mĂȘme dâun mot ;Si tu peux rester digne en Ă©tant populaire, Si tu peux rester peuple en conseillant les rois, Et si tu peux aimer tous tes amis en frĂšre, Sans quâaucun dâeux soit tout pour toi ;Si tu sais mĂ©diter, observer et connaĂźtre, Sans jamais devenir sceptique ou destructeur, RĂȘver, mais sans laisser ton rĂȘve ĂȘtre ton maĂźtre, Penser sans nâĂȘtre quâun penseur ;Si tu peux ĂȘtre dur sans jamais ĂȘtre en rage, Si tu peux ĂȘtre brave et jamais imprudent, Si tu sais ĂȘtre bon, si tu sais ĂȘtre sage, Sans ĂȘtre moral ni pĂ©dant ;Si tu peux rencontrer Triomphe aprĂšs DĂ©faite Et recevoir ces deux menteurs dâun mĂȘme front, Si tu peux conserver ton courage et ta tĂȘte Quand tous les autres les perdront,Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire Seront Ă tous jamais tes esclaves soumis, Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire Tu seras un homme, mon fils.
ï»żCe poĂšme traduit de l'anglais du poĂšme original "IF" porte souvent le titre "Si". Si tu peux voir dĂ©truit lâouvrage de ta vie Et sans dire un seul mot te mettre Ă rebĂątir, Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties Sans un geste et sans un soupir ; Si tu peux ĂȘtre amant sans ĂȘtre fou dâamour, Si tu peux ĂȘtre fort sans cesser dâĂȘtre tendre, Et, te sentant haĂŻ, sans haĂŻr Ă ton tour, Pourtant lutter et te dĂ©fendre ; Si tu peux supporter dâentendre tes paroles Travesties par des gueux pour exciter des sots, Et dâentendre mentir sur toi leurs bouches folles Sans mentir toi-mĂȘme dâun mot ; Si tu peux rester digne en Ă©tant populaire, Si tu peux rester peuple en conseillant les rois, Et si tu peux aimer tous tes amis en frĂšre, Sans quâaucun dâeux soit tout pour toi ; Si tu sais mĂ©diter, observer et connaĂźtre, Sans jamais devenir sceptique ou destructeur, RĂȘver, mais sans laisser ton rĂȘve ĂȘtre ton maĂźtre, Penser sans nâĂȘtre quâun penseur ; Si tu peux ĂȘtre dur sans jamais ĂȘtre en rage, Si tu peux ĂȘtre brave et jamais imprudent, Si tu sais ĂȘtre bon, si tu sais ĂȘtre sage, Sans ĂȘtre moral ni pĂ©dant ; Si tu peux rencontrer Triomphe aprĂšs DĂ©faite Et recevoir ces deux menteurs dâun mĂȘme front, Si tu peux conserver ton courage et ta tĂȘte Quand tous les autres les perdront, Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire Seront Ă tous jamais tes esclaves soumis, Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire Tu seras un homme, mon fils. Rudyard Kipling Encouragement
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477 poĂšmes <6781011PhonĂ©tique Cliquez pour la liste complĂšte caca cacao cacaos cacaotĂ© cacas cagot cahot cahotĂ© caĂŻd caĂŻeu caĂŻque caĂŻques cake cakes caoua caouas caqua caquai caquais caquait caquas caquĂąt caque caquĂ© caquĂ©e caquĂ©es caques caquĂ©s caquet ... Eh bien ! reprends-le donc ce peu de fange obscure Qui pour quelques instants s'anima sous ta main ; Dans ton dĂ©dain superbe, implacable Nature, Brise Ă jamais le moule humain. De ces tristes dĂ©bris quand tu verrais, ravie, D'autres crĂ©ations Ă©clore Ă grands essaims, Ton IdĂ©e Ă©clater en des formes de vie Plus dociles Ă tes desseins, Est-ce Ă dire que Lui, ton espoir, ta chimĂšre, Parce qu'il fut rĂȘvĂ©, puisse un jour exister ? Tu crois avoir conçu, tu voudrais ĂȘtre mĂšre ; A l'Ćuvre ! il s'agit d'enfanter. Change en rĂ©alitĂ© ton attente sublime. Mais quoi ! pour les franchir, malgrĂ© tous tes Ă©lans, La distance est trop grande et trop profond l'abĂźme Entre ta pensĂ©e et tes flancs. La mort est le seul fruit qu'en tes crises futures Il te sera donnĂ© d'atteindre et de cueillir ; Toujours nouveaux dĂ©bris, toujours des crĂ©atures Que tu devras ensevelir. Car sur ta route en vain l'Ăąge Ă l'Ăąge succĂšde ; Les tombes, les berceaux ont beau s'accumuler, L'IdĂ©al qui te fuit, l'Ideal qui t'obsĂšde, A l'infini pour reculer. L'objet de ta poursuite Ă©ternelle et sans trĂȘve Demeure un but trompeur Ă ton vol impuissant Et, sous le nimbe ardent du dĂ©sir et du rĂȘve, N'est qu'un fantĂŽme Ă©blouissant. Il resplendit de loin, mais reste inaccessible. Prodigue de travaux, de luttes, de trĂ©pas, Ta main me sacrifie Ă ce fils impossible ; Je meurs, et Lui ne naĂźtra pas. Pourtant je suis ton fils aussi ; rĂ©el, vivace, Je sortis de tes bras des les siĂšcles lointains ; Je porte dans mon cĆur, je porte sur ma face, Le signe empreint des hauts destins. Un avenir sans fin s'ouvrait ; dans la carriĂšre Le ProgrĂšs sur ses pas me pressait d'avancer ; Tu n'aurais mĂȘme encor qu'Ă lever la barriĂšre Je suis lĂ , prĂȘt Ă m'Ă©lancer. Je serais ton sillon ou ton foyer intense ; Tu peux selon ton grĂ© m'ouvrir ou m'allumer. Une unique Ă©tincelle, ĂŽ mĂšre ! une semence ! Tout s'enflamme ou tout va germer. Ne suis-je point encor seul Ă te trouver belle ? J'ai comptĂ© tes trĂ©sors, j'atteste ton pouvoir, Et mon intelligence, ĂŽ Nature Ă©ternelle ! T'a tendu ton premier miroir. En retour je n'obtiens que dĂ©dain et qu'offense. Oui, toujours au pĂ©ril et dans les vains combats ! Ăperdu sur ton sein, sans recours ni dĂ©fense, Je m'exaspĂšre et me dĂ©bats. Ah ! si du moins ma force eĂ»t Ă©galĂ© ma rage, Je l'aurais dĂ©chirĂ© ce sein dur et muet Se rendant aux assauts de mon ardeur sauvage, Il m'aurait livrĂ© son secret. C'en est fait, je succombe, et quand tu dis J'aspire ! » Je te rĂ©ponds Je souffre ! » infirme, ensanglantĂ© ; Et par tout ce qui naĂźt , par tout ce qui respire, Ce cri terrible est rĂ©pĂ©tĂ©. Oui, je souffre ! et c'est toi, mĂšre, qui m'extermines, TantĂŽt frappant mes flancs, tantĂŽt blessant mon cĆur ; Mon ĂȘtre tout entier, par toutes ses racines, Plonge sans fond dans la douleur. J'offre sous le soleil un lugubre spectacle. Ne naissant, ne vivant que pour agoniser. L'abĂźme s'ouvre ici, lĂ se dresse l'obstacle Ou m'engloutir, ou me briser ! Mais, jusque sous le coup du dĂ©sastre suprĂȘme, Moi, l'homme, je t'accuse Ă la face des cieux. CrĂ©atrice, en plein front reçois donc l'anathĂšme De cet atome audacieux. Sois maudite, ĂŽ marĂątre ! en tes Ćuvres immenses, Oui, maudite Ă ta source et dans tes Ă©lĂ©ments, Pour tous tes abandons, tes oublis, tes dĂ©mences, Aussi pour tes avortements ! Que la Force en ton sein s'Ă©puise perte Ă perte ! Que la MatiĂšre, Ă bout de nerf et de ressort, Reste sans mouvement, et se refuse, inerte, A te suivre dans ton essor ! Qu'envahissant les cieux, I'ImmobilitĂ© morne Sous un voile funĂšbre Ă©teigne tout flambeau, Puisque d'un univers magnifique et sans borne Tu n'as su faire qu'un tombeau !LâHomme Ă la Nature PoĂšmes de Louise Ackermann Citations de Louise AckermannPlus sur ce poĂšme Commenter le poĂšme Imprimer le poĂšme Envoyer Ă un ami Voter pour ce poĂšme 854 votesEndymion s'endort sur le mont solitaire, Lui que PhĆbĂ© la nuit visite avec mystĂšre, Qu'elle adore en secret, un enfant, un pasteur. Il est timide et fier, il est discret comme elle ; Un charme grave au choix d'une amante immortelle A dĂ©signĂ© son front rĂȘveur. C'est lui qu'elle cherchait sur la vaste bruyĂšre Quand, sortant du nuage oĂč tremblait sa lumiĂšre, Elle jetait au loin un regard calme et pur, Quand elle abandonnait jusqu'Ă son dernier voile, Tandis qu'Ă ses cĂŽtĂ©s une pensive Ă©toile Scintillait dans l'Ă©ther obscur. Ă PhĆbĂ© ! le vallon, les bois et la colline Dorment enveloppĂ©s dans ta pĂąleur divine ; Ă peine au pied des monts flotte un lĂ©ger brouillard. Si l'air a des soupirs, ils ne sont point sensibles ; Le lac dans le lointain berce ses eaux paisibles Qui s'argentent sous ton regard. Non, ton amour n'a pas cette ardeur qui consume. Si quelquefois, le soir, quand ton flambeau s'allume, Ton amant te contemple avant de s'endormir, Nul Ă©clat qui l'aveugle, aucun feu qui l'embrase ; Rien ne trouble sa paix ni son heureuse extase ; Tu l'Ă©claires sans l'Ă©blouir. Tu n'as pour le baiser que ton rayon timide, Qui vers lui mollement glisse dans l'air humide, Et sur sa lĂšvre pĂąle expire sans tĂ©moin. Jamais le beau pasteur, objet de ta tendresse, Ne te rendra, PhĆbĂ©, ta furtive caresse, Qu'il reçoit, mais qu'il ne sent point. Il va dormir ainsi sous la voĂ»te Ă©toilĂ©e Jusqu'Ă l'heure oĂč la nuit, frissonnante et voilĂ©e, DisparaĂźtra des cieux t'entraĂźnant sur ses pas. Peut-ĂȘtre en s'Ă©veillant te verra-t-il encore Qui, t'effaçant devant les rougeurs de l'aurore, Dans ta fuite lui souriras. Endymion PoĂšmes de Louise AckermannCitations de Louise AckermannPlus sur ce poĂšme Voter pour ce poĂšme 187 votes<6781011Les poĂšmes A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y ZLes poĂštes A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z
Je partage aujourdâhui ce magnifique poĂšme de Rudyard Kipling. Autant vous dire tout de suite que ce texte mâinspire Ă©normĂ©ment ! Il contient dâailleurs la plupart des qualitĂ©s vers lesquelles je souhaite tendre, ce qui en fait un texte que jâaime relire rĂ©guliĂšrement. Voici donc la traduction de ce texte en français effectuĂ© par AndrĂ© Meurois en 1918. Ă la base, câest un poĂšme Ă©crit par un pĂšre, pour son fils de 12 ans Si tu peux voir dĂ©truit lâouvrage de ta vie Et sans dire un seul mot te mettre Ă rebĂątir, Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties Sans un geste et sans un soupir ; Si tu peux ĂȘtre amant sans ĂȘtre fou dâamour, Si tu peux ĂȘtre fort sans cesser dâĂȘtre tendre, Et, te sentant haĂŻ, sans haĂŻr Ă ton tour, Pourtant lutter et te dĂ©fendre ; Si tu peux supporter dâentendre tes paroles Travesties par des gueux pour exciter des sots, Et dâentendre mentir sur toi leurs bouches folles Sans mentir toi-mĂȘme dâun mot ; Si tu peux rester digne en Ă©tant populaire, Si tu peux rester peuple en conseillant les rois, Et si tu peux aimer tous tes amis en frĂšre, Sans quâaucun dâeux soit tout pour toi ; Si tu sais mĂ©diter, observer et connaĂźtre, Sans jamais devenir sceptique ou destructeur, RĂȘver, mais sans laisser ton rĂȘve ĂȘtre ton maĂźtre, Penser sans nâĂȘtre quâun penseur ; Si tu peux ĂȘtre dur sans jamais ĂȘtre en rage, Si tu peux ĂȘtre brave et jamais imprudent, Si tu sais ĂȘtre bon, si tu sais ĂȘtre sage, Sans ĂȘtre moral ni pĂ©dant ; Si tu peux rencontrer Triomphe aprĂšs DĂ©faite Et recevoir ces deux menteurs dâun mĂȘme front, Si tu peux conserver ton courage et ta tĂȘte Quand tous les autres les perdront, Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire Seront Ă tous jamais tes esclaves soumis, Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire Tu seras un homme, mon fils. Rudyard Kipling 1865-1936 Alors? Quâen pensez-vous? Personnellement, je trouve que ce poĂšme fait partie de ces quelques textes quâil est bon dâimprimer et de garder pas loin⊠Dans le mĂȘme style, je vous recommande Ă©galement de lire lâexcellent texte Le jour oĂč je me suis aimĂ© pour de vrai. Vous le trouverez en cliquant ici. rudyard kipling, texte inspirant
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